L’exposition Le grand MESS présente une collection de nouvelles pièces fétichistes aux titres humoristiques, qui sont le fruit de pérégrinations citadines et d’achats compulsifs entre le BHV, les sex-shops, les magasins de farces-et-attrape et les Puces. Réarrangeur du monde plus que créateur ex-nihilo, Théo Mercier confirme la définition surréaliste du « Beau » comme la rencontre fortuite d’une tasse érotique et d’un hamburger sur une étagère. S’imaginant confronté au défi de la rétrospective, il contourne le risque de l’auto-muséification en faisant le choix d’une exposition recto/verso, avec un « endroit » empruntant ses codes aux vitrines muséales et commerciales, et un « envers » du décor qui met en scène un atelier-storage bordeliquement organisé.