Avec La Fille du collectionneur, Théo Mercier mène une réflexion sur la collection fantôme et propose au spectateur de regarder une visite imaginaire d’un genre unique entre enquête policière et quête esthétique. Au milieu d’un espace scénographique fait de fausses perspectives, qui oscille entre la salle de ventes aux enchères, la réserve et le terrain de jeux, la fille du collectionneur devient un prétexte pour dresser le portrait en creux de la figure absente du Père. A travers une écriture fractale, ce voyage initiatique parsemé d’énigmes et d’épreuves, renvoie à la vulnérabilité de la mémoire et aux rapports émotionnels que l’humain entretient avec son histoire, où héritage du passé et destin individuel se confrontent fatalement.