Avec l’exposition Legado Fantasma, Théo Mercier mène une réflexion sur l’héritage culturel et l’objet fantôme. Il procède à la destruction des murs et plafonds de la galerie mexicaine, dont les débris reposent au sol comme les vestiges d’un drame passé. En écho aux tremblements de terre successifs que connait la ville de Mexico, il réalise une série de sculptures totémiques à l’équilibre fragile, en empilant des pierres, céramiques, œufs et débris de sculptures figuratives locales. Dans une logique in-situ, sa série de « Tempo-ventanas » déconstruit l’iconographie de chefs-d’œuvre de l’art de l’art antique occidental et pré-hispanique pour donner vie à des collages d’images flottantes, des orphelins hybrides issus de généalogies artistiques à la fois confuses et ludiques.