La possession du monde n’est pas ma priorité est une collection inépuisable de fausses pierres d’aquarium faites en résine synthétique que Théo Mercier collecte à l’occasion de ses voyages depuis 2009. Achetés dans les magasins d’aquariophilie du monde entier, ces simulacres de nature « made in China » sont ensuite ordonnés et exposés sur des étagères de différents formats, pour devenir les curiosités d’une collection géologique et minéralogique imaginaire. Par ce déplacement, Théo Mercier souligne le caractère théâtral et profondément nostalgique de ces objets de décor domestiques, qui consistent à mettre en scène l’illusion d’un morceau de vie aquatique sous verre, une image qui serait conforme à l’idée moderne de Nature.
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